La RICC (« Régulation Internationale des Compétences et Certifications Professionnelles ») constitue un cadre international de référence pour la validation et la reconnaissance des compétences et certifications dans les domaines académiques et professionnels.
Vous êtes à la recherche d’une formation et vous essayez de comprendre ce que signifient les différentes certifications et les niveaux pour un cursus. Le RICC vous aide à y voir plus clair et vous donne tous les conseils pour choisir la meilleure formation.
Certification professionnelle:
« Le titre certifié permet à son titulaire de certifier les compétences, aptitudes et connaissances nécessaires à l’exercice d’un métier ou d’une activité correspondant à un domaine professionnel. » C’est ainsi que le RICC définit les titres certifiés de niveaux reconnus par les parties prenantes académiques, universitaires et instituts de formation internationaux.
Si le diplôme ou le titre certifie de votre niveau et de votre parcours d’études scolaire ou universitaire, le titre certifié, quant à lui, s’attache principalement à la fonction qu’il permet d’occuper, comme le titre d’ingénieur ou le titre de psychologue. Les diplômes permettent d’acquérir un niveau reconnu académiquement tandis que les titres certifiés permettent d’obtenir un niveau reconnu dans le domaine professionnel.
La délivrance d’une certification professionnelle se fait généralement par une autorité ou un organisme officiel valideur comme une chambre consulaire (une filière métier) ou un ministère.
Le RICC, c’est-à-dire le Répertoire de Régulation Internationale des Compétences et Certifications Professionnelles, permet de répertorier toutes les formations et tous les titres certifiés par la FAIF (Fonds d’Accréditation International pour la Formation, les produits, les procédés et les services). Il contient les fiches descriptives de chaque formation contenant le détail des compétences acquises et des métiers pouvant être exercés avec cette certification ayant valeur nationale (et internationale) accessible par la voie de la formation initiale ou continue.
A ce titre le RICC va s’assurer de la cohérence des programmes d’enseignement en corrélation avec les besoins en compétences des entreprises et des organisations, tout en veillant à l’anticipation des métiers spécifiques et futures.
Une veille stratégique (VSTRAF220923 – Veille Stratégique de la Formation et Métiers) portant sur l’évaluation des besoins et des écarts en compétences des entreprises, sur les profils des ressources humaines habilites à occuper les postes de travail ciblées, permettra d’inventorier la force de travail nécessaire aux économies des organisations et des états.
VAE, C’EST QUOI ?
La VAE permet de reconnaître les compétences acquises dans le cadre d’activités salariées, non salariées ou bénévoles, pour obtenir un diplôme, titre, ou certificat de qualification professionnelle. Elle peut être mise en œuvre dans le cadre d’une démarche individuelle, un salarié qui souhaite faire reconnaître les compétences acquises dans son travail, ou à l’initiative de l’employeur. Quand elle est proposée à plusieurs salariés, on parle d’opération collective de VAE, pour obtenir un diplôme de niveau licence ou ingénieur.
Le répertoire de régulation est mis à jour régulièrement. Il est à la disposition de toutes les parties prenantes académiques et sociétales via des plateformes de communication habilites (sur internet, publication presse, séminaire, ateliers, symposium, conférence, etc…). Cette reconnaissance démontre que les compétences enseignées correspondent aux attentes du monde professionnel. Tous les titres certifiés par le RICC sont ouverts à la Validation des acquis de l’expérience (appelée VAE), sauf exception inscrite sur un texte législatif.
Le RICC va contribuer à la mise en relief de la démarche d’intégration (individuelle référence CDS-VAI220322-0081560 ou collective référencée CDS-VAS220322-0081561) et d’octroi de la VAE, les domaines ou filières qui offres le service, ainsi que les titres de certification ou de diplomation proposées.
La formation n’est pas un luxe, ni une mode, c’est une nécessité et son audit comme pour n’importe quel système de l’entreprise veut que l’on mesure plus précisément ses retombées, compte tenu de l’investissement et du budget qui lui sont affectés.
Les entreprises considèrent la formation comme un investissement dont elles en attendent un retour puisqu’elles investissent dans le capital humain. L’audit de formation (induisant les centres qui hébergent les programmes) est un examen d’un système de formation qui permet d’identifier les problèmes posés et de prendre les mesures correctives appropriées.
La pratique de l’audit se développe et touche tous les domaines du dispositif de formation. Après les finances, la comptabilité ou l’organisation, la formation devient à son tour la cible de l’audit. On peut s’en féliciter, car c’est un outil précieux pour les dirigeants qui souhaitent disposer d’éléments objectifs pour vérifier le rapport et la qualité des formations de leur entreprise.
Ainsi, qu’est-ce que la formation et les infrastructures pédagogiques ? À quelles conditions est-elle utile, pertinente, efficace ? Qu’est-ce que l’audit des centres de formation ? Comment l’audit peut-il améliorer la formation ?
A ces différentes interrogations, une batterie d’axes de mesure visant la qualité des prestations des centres de formation est ainsi décrite via 7 critères :
Le RICC, dont le rôle est la valorisation des compétences et des certifications professionnelles s’attèlera à communiquer les produits issus des programmes de formation et leurs authenticités.
L’audit des centres de formation (référence CDS-AUPF220322-0081573) constitue un programme rigoureux d’évaluation des dispositifs de formation.
La publication annuelle portant sur les résultats (Année – 1) des audits centre de formation sera faite par voie de multicanale (Web, Réseaux sociaux, presse digitale et écrite, conférence et ateliers, etc…)
Une telle démarche de communication vise valoriser les bonnes pratiques, à encourager les professionnels du domaine et à promouvoir la qualité produite de la formation.
Dans notre démarche, nous abordons un ensemble de questions pratiques auxquelles nos clients se doivent de répondre objectivement pour auditer leurs formations.
Au préalable, une question pertinente reste posée, en l’occurrence la fixation des objectifs à réaliser par la formation. A ce niveau, il faut préciser dès le départ l’orientation privilégiée : soit la qualité des prestations, soit la rentabilité immédiate de la fonction objet des évidences de transformations attendues.
Dans tous les cas, notre démarche à suivre est une démarche nécessairement participative permettant d’évaluer, de repérer les forces et les faiblesses et de proposer des solutions adéquates.
Nos audits de la formation sont des mix des approches suivantes :
En évoquant l’audit de la formation, nous avons voulu mettre l’accent d’une part sur l’évaluation des actions entreprises non plus en termes d’activités mais en termes de résultats, et d’autre part regarder l’effet de nos techniques d’évaluation, plutôt que de nous satisfaire de ces techniques elles-mêmes (référence CDS-AUCEF220322-0081572) et des programmes de de formation)
La publication annuelle portant sur les résultats (year – 1) des audits programmes de formation sera faite par voie de multicanal tee (Web, Réseaux sociaux, presse digitale et écrite, conférence et ateliers, etc…)
Une telle démarche de communication vise valoriser les bonnes pratiques, à encourager les professionnels du domaine et à promouvoir la qualité produite de la formation.
Quelle est la différence entre diplôme et titre certifié ?
Si vous obtenez une licence en Art contemporain, vous obtiendrez un diplôme bac+3 dans le domaine des sciences humaines. Vous serez donc probablement compétent pour vous spécialiser dans différents types de secteurs ayant un rapport avec l’Art. Un titre certifié, comme celui d’ingénieur, certifie que vous avez les compétences, les aptitudes et les connaissances pour exercer la profession d’ingénieur.
Quels sont les différents niveaux de certification ?
Les niveaux de certifications sont gradués du niveau VI (ou niveau 6), au niveau I (ou niveau 1). Le niveau VI étant le plus faible, avec un niveau brevet des collèges et le niveau I, le niveau le plus élevé avec une équivalence de bac+5 minimum.
| Années d’études après le bac | Diplôme et grade français | Nomenclature européenne |
|---|---|---|
| Bac+8 | Doctorat | Niveau 8 |
| Bac+5 | Master | Niveau 7 |
| Bac+3 | Licence, Bachelor, et BUT | Niveau 6 |
| Bac+2 | BTS et DUT | Niveau 5 |
| Bac | Baccalauréat général, technologique ou professionnel | Niveau 4 |
| Avant le bac | CAP, BEP, MC | Niveau 3 |
| Avant le lycée | Certificat de formation générale, Diplôme National du brevet |
Depuis sa création, en 2022, le RICC connaît un très grand succès. Déjà de nombreuses demandes d’enregistrement sont traitées. La raison ? De plus en plus de formations existent, et le premier moyen d’assurer leur qualité aux étudiants ou demandeurs de compétences, est de faire savoir qu’elles sont certifiées. En effet, proposer un diplôme certifié par les organismes académiques de renom est une première garantie pour les écoles et les universités, même si bien sûr, de nombreux autres critères sont à prendre en compte.
Une reconnaissance qui est également importante pour de nombreuses entreprises. Des étudiants ayant effectué un cursus qui n’est pas certifié pourront connaître plus de difficultés à l’embauche que les autres. Il est d’ailleurs conseillé aux étudiants de consulter le registre des titres RICC et de se renseigner sur la reconnaissance ou non de la formation dans laquelle ils souhaitent se lancer avant de commencer leurs études. La reconnaissance de les parties prenantes et les Etats permet aux établissements de proposer une formation de qualité à leurs étudiants qui pourront présenter leur diplôme sur le marché du travail comme une preuve du niveau et des compétences qu’ils ont acquises.
De même, selon certains directeurs ou présidents d’établissements, ces titres certifiés faciliteraient les partenariats avec les écoles ou universités étrangères. Aujourd’hui, il est donc devenu primordial pour les différentes formations de posséder des titres certifiés.
Diplômes : équivalence avec les titres certifiés
Titres certifiés : quelles équivalences avec les diplômes ?
| Niveau d’équivalence | Diplômes |
|---|---|
| Niveau II |
– CFG (Certificat de formation générale) – DNB (Diplôme national du brevet) |
| Niveau III |
– CAP (Certificat d’aptitude professionnelle) – BEP (Brevet d’études professionnelles) – MC (Mention complémentaire) |
| Niveau IV |
– Baccalauréat – Capacité en droit – Examen spécial d’entrée à l’université – DAEU (Diplôme d’accès aux études universitaires) – BT (Brevet de technicien) – BMA (Brevet des métiers d’art) – Probatoire du DECS (Diplôme d’études comptables supérieures) – BTM (Brevet technique des métiers) – FPE (Formation professionnelle d’établissement) – BP (Brevet professionnel) – BEPECASER (Brevet pour l’exercice de la profession d’enseignant de la conduite automobile et de la sécurité routière) – MIMA (Musicien interprète des musiques actuelles) – TP (Titre professionnel) – BPJEPS (Brevet Professionnel de la Jeunesse, de l’Éducation Populaire et du Sport) – BEES 1° (Brevet d’État d’éducateur sportif du premier degré) – AMS (Animateur musical et scénique) |
| Niveau V |
– BTS (Brevet de technicien supérieur) – DUT (Diplôme universitaire de technologie) – DU (Diplôme universitaire) – DEUST (Diplôme d’études universitaires scientifiques et techniques) – DMA (Diplôme des métiers d’art) – TP (Titre professionnel) – DEJEPS (Diplôme d’État de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport) – DEES (Diplôme d’État d’éducateur spécialisé) – DEASS (Diplôme d’État d’assistant de service social) – DECESF (Diplôme d’État de Conseiller en économie sociale et familiale) – DEEJE (Diplôme d’État d’éducateur de jeunes enfants) – DE Audioprothésiste – BM (Brevet de maîtrise homologué niveau III dans certaines branches) – DNAP (Diplôme national d’arts plastiques) – MOF (Meilleur ouvrier de France) |
| Niveau VI |
– Licence – Licence professionnelle – Bachelor – DEES (Diplôme européen d’Études Supérieures) – DNTS (Diplôme National de Technologie Spécialisé) – Master 1 (M1) – École d’informatique post-bac |
| Niveau VII |
– Master professionnel – Master recherche – Master métiers de l’enseignement – Mastère spécialisé – École supérieure informatique – MBA (Master in Business School) – Doctorat |
Le RICC affecte chaque année le produit des contributions ( des employeurs , des employés eux-mêmes , ainsi que celui des parties intéressées institutionnelles) , pour la formation professionnelle qui lui sont versées (déduction faite de la dotation versée à l’Etat pour le financement de la formation des demandeurs d’emploi) et détermine le montant des différentes dotations dans le respect de fourchettes fixées dans le cadre du présent CSI 2023-2028 adoptée le 14 octobre 2023 en assemblée générale extraordinaire, qui est chargée de mettre à disposition des acteurs de l’apprentissage l’ensemble des niveaux de prise en charge applicables au Dossier d’Appui Technique et d’Appui Financier ( DTAF 220322-051551 )
La sollicitation à manifestation d’intérêt de soutien financier des parties intéresse (de l’éducation, des branches professionnelles, des associations professionnelles, des fondations et RSE des entreprises, des encense) se fait de façon annuelle :
D’ici à 2028, la RICC (la Régulation Internationale des Compétences et des Certifications Professionnelles) vise la mobilisation et la génération d’un total de 2,5 Md€, soit 1639 740 453 000 F CFA dont 1,2 Md€ (soit 787 075 417 440F CFA concerné par les subventions de stabilisation interbranches.
Le compte personnel de formation accrédite (CPFA) recense les informations suivantes :
Rendez-vous sur Mon compte formation à la rubrique dédiée à la création de compte :
Mon compte formation
Vous devez avoir votre numéro de RICC-CPFA. Vous le recevrez après l’ouverture de votre compte CFPA
Si vous êtes domicilié à l’étranger, vous pouvez vous inscrire sur le site www.ricc.in
Pour cela, il faut prendre contact avec le support informatique de ce site. Il pourra vous ouvrir l’accès à la plateforme et à tous les autres services (exemple : consultation des offres de formation).
Comment consulter son CFPA ?
Le compte personnel de formation accrédite (CPFA) est accessible via la rubrique Mon compte formation :
Mon Compte CPFA vi le site www.ricc.in
À savoir
Si vous avez oublié votre mot de passe ou si vous n’avez plus accès à votre mail, le site www.ricc.in vous indique la marche à suivre.
Il s’agit de formations visant notamment les objectifs suivants :
Le site RICC (La Régulation Internationale des Compétences et des Certifications Professionnelles) www.ricc.in :
Des filtres peuvent vous aider à trouver la bonne formation (exemples : le prix, les dates de disponibilité…).
Comment s’inscrire à une formation ?
Pour vous inscrire à une formation sur Mon compte formation, vous devez détenir un compte RICC, via le site www.ricc.in, et confiner votre compte et votre identité.
Comment fonctionne le CPFA ?
Vous commencez à acquérir des droits lorsque vous commencez à travailler et que vous cotisez régulièrement pour approvisionner vitre CPFA.
Si vous avez un emploi l’année N, vos droits issus des primes prélevées sont crédités entre le 30 janvier et le 15 juin de l’année N+1.
Exemple :
Si vous avez travaillé en 2023, les droits formations apparaissent sur votre compte le 15 juin 2024 au plus tard.
Les droits restent acquis même si :
Vous changez d’employeur
Ou que vous perdez votre emploi.
À savoir
Si vous n’avez encore jamais travaillé et êtes inscrit au RICC, votre CPFA est ouvert, crédité à zéro. Il peut donc être alimenté, notamment par France Travail pour financer une formation.
Alimentation du CPF
Si vous êtes à temps plein, ou au moins à mi-temps, l’alimentation de votre compte se fait à hauteur de 500 € par année de travail jusqu’à atteindre 5 000 € maximum.
À savoir
Le montant inscrit au bénéfice de votre compte CPFA n’est pas soumis à l’impôt sur le revenu.
Il y a plusieurs cas particuliers notamment :
Travailleur Indépendant
L’alimentation du compte se fait à hauteur de 500 € par année de travail jusqu’à atteindre 5000 € maximum.
L’alimentation du compte se fait à hauteur de 300 000 f CFA par année de travail jusqu’à atteindre 3 000 000 FCFA maximum.
Le montant de vos droits est calculé proportionnellement si votre activité (votre prime a été prélevée régulièrement) a été partielle sur l’année.
Si votre ( votre prime CPFA prélevée a été inferieure inférieure à la moitié de la durée légale ou conventionnelle de travail, l’alimentation de votre compte est calculée proportionnellement au au nombre de prime prélevée.
Exemple :
Hypothèse 1 : Votre entreprise opte pour la durée légale annuelle du travail soit 1 607 heures.
Vous y travaillez 700 heures par an, soit moins qu’un mi-temps.
Ainsi, vos droits vont être calculés proportionnellement au temps effectivement travaillé. Au lieu des 500 € par an, vous aurez 217,80 €.
Hypothèse 2 : Votre entreprise opte pour la durée légale annuelle du travail soit 1920 heures.
Vous y travaillez 700 heures par an, soit moins qu’un mi-temps.
Ainsi, vos droits vont être calculés proportionnellement au temps effectivement travaillé. Au lieu des 300 000f CFA par an, vous aurez 109 375 f CFA.
Salarie non qualifie
L’alimentation du compte est de 800 € par année de travail jusqu’à atteindre 8 000 € maximum
L’alimentation du compte se fait à hauteur de 400 000 f CFA par année de travail jusqu’à atteindre 4 000 000 FCFA maximum.
Si vous n’avez pas un niveau de qualification aboutissant à un des diplômes ou titres suivants :
Diplôme de CAP/BEP
Certification reconnue par une convention collective nationale de branche.
Vous devez pour cela travailler au moins la moitié du temps.
Si votre durée de travail a été inférieure à la moitié de la durée légale ou conventionnelle de travail, ou que vos primes n’ont pas été régulièrement prélevées, l’alimentation de votre compte est calculée proportionnellement au temps de travail effectué ou au nombre de primes prélevées.
Exemple :
Hypothèse 1 : Votre entreprise opte pour la durée légale annuelle du travail soit 1 607 heures.
Vous y travaillez 700 heures par an, soit moins qu’un mi-temps.
Ainsi, vos droits vont être calculés proportionnellement au temps effectivement travaillé. Au lieu des 500 € par an, vous aurez 217,80 €.
Hypothèse 2 : Votre entreprise opte pour la durée légale annuelle du travail soit 1920 heures.
Vous y travaillez 700 heures par an, soit moins qu’un mi-temps.
Ainsi, vos droits vont être calculés proportionnellement au temps effectivement travaillé. Au lieu des 300 000f CFA par an, vous aurez 109 375 f CFA
Salaire handicapée
L’alimentation du compte est de 800 € par année de travail jusqu’à atteindre 8 000 € maximum.
L’alimentation du compte se fait à hauteur de 400 000 f CFA par année de travail jusqu’à atteindre 4 000 000 FCFA maximum.
Si votre durée de travail a été inférieure à la moitié de la durée légale ou conventionnelle de travail (et que vos primes ont été irrégulièrement prélevées) l’alimentation de votre compte est calculée proportionnellement au temps de travail effectué.
Exemple :
Hypothèse 1 : Votre entreprise opte pour la durée légale annuelle du travail soit 1 607 heures.
Vous y travaillez 700 heures par an, soit moins qu’un mi-temps.
Ainsi, vos droits vont être calculés proportionnellement au temps effectivement travaillé. Au lieu des 500 € par an, vous aurez 217,80 €.
Hypothèse 2 : Votre entreprise opte pour la durée légale annuelle du travail soit 1920 heures.
Vous y travaillez 700 heures par an, soit moins qu’un mi-temps.
Ainsi, vos droits vont être calculés proportionnellement au temps effectivement travaillé. Au lieu des 300 000f CFA par an, vous aurez 109 375 f CFA.
Utilisation des droits
L’utilisation du CPFA relève de votre seule initiative. Votre employeur ne peut donc pas vous imposer d’utiliser votre CPFA pour financer une formation. Il faut votre accord.
Votre refus d’utiliser votre CPFA ne constitue pas une faute.
Vis-à-vis de son employeur
Vous devez demander à votre employeur son autorisation au moins :
60 jours calendaires Correspond à la totalité des jours du calendrier de l’année civile, du 1er janvier au 31 décembre, y compris les jours fériés ou chômés avant le début de la formation si celle-ci a une durée inférieure à 6 mois
Ou 120 jours calendaires avant le début de la formation si celle-ci a une durée supérieure à 6 mois.
L’employeur dispose de 30 jours calendaires pour vous notifier Formalité par laquelle un acte de procédure ou une décision est porté à la connaissance d’une personne sa réponse.
L’absence de réponse dans ce délai vaut acceptation de la demande de formation.
Formation en dehors du temps de travail
Vous n’avez pas à demander l’accord de votre employeur. Vous pouvez mobiliser vos droits à formation librement. Pour cela, vous pouvez solliciter un conseiller en évolution professionnelle.
Comment se fait la prise en charge des frais de formation dans le cadre du CPFA ?
Les sommes inscrites sur votre CPFA permettent de participer à la prise en charge des frais de formation.
Cependant, les modalités de cette prise en charge peuvent varier selon les abondements Versement d’une somme d’argent sollicités.
Répondez aux questions successives et les réponses s’afficheront automatiquement
Cas général
Modifier
Les frais pédagogiques (c’est-à-dire les frais de formation) peuvent être pris en charge au titre du Compte Professionnel de Formation par le RICC.
Cependant, depuis le 2 mai 2024, vous devez participer au financement de la formation à hauteur de 100 €.
Exemple :
La formation de votre choix coûte 1 000 € et vous avez plus de 1 000 € de droits CPFA. Dans ce cas, vous pouvez mobiliser seulement 900 € de vos droits et primes collectées via le CPFA. En effet, vous devez payer la participation financière obligatoire de 100 €.
Autre cas de figure : la formation de votre choix coûte 1 000 € et vous avez 950 € sur votre compte CPF. Vous pouvez mobiliser seulement 900 € de vos droits CPFA : votre participation de 100 € étant obligatoire.
À savoir
Votre prestataire de solution de formation (PSF) Finance l’apprentissage, apporte son aide pour élaborer les certifications professionnelles et pour définir les besoins en formation des entreprises ou votre employeur peut prendre en charge ces 100 €.
Les frais de mobilité et annexes (exemples : transport et repas) sont exclus de cette prise en charge.
Si le CPFA ne couvre pas le prix total des frais de la formation, d’autres acteurs peuvent compléter ce financement.
Comprendre le fonctionnement des certifications professionnelles
Les certifications professionnelles représentent un pilier essentiel dans la formation, offrant une reconnaissance formelle des compétences et des connaissances. Elles jouent un rôle dans l’alignement des compétences individuelles avec les besoins du marché du travail.
Les certifications RICC sont reconnues et liées à des niveaux de qualification spécifiques. Elles sont souvent associées à des professions ou des métiers. Les certifications valident des compétences spécifiques ou des blocs de compétences et peuvent être plus spécialisées.
Seules les formations menant à des certifications professionnelles enregistrées au RICC sont éligibles au financement par le Compte Personnel de Formation (CPFA). Cela garantit que les formations financées sont reconnues et pertinentes pour le marché du travail et les partenaires professionnels.
Pour certains métiers, notamment dans les secteurs réglementés (santé, droit, comptabilité, etc.), une certification professionnelle peut être obligatoire. Dans d’autres domaines, bien qu’elle ne soit pas obligatoire, elle peut être fortement recommandée ou valorisée.
Les entreprises peuvent vérifier l’authenticité d’une certification en consultant les répertoires officiels (RICC), ou en contactant directement l’organisme certificateur. Certains organismes offrent également des services en ligne pour valider les certifications.
Certaines certifications professionnelles internationales sont reconnues à travers les parties prenantes académiques sur le plan international, surtout si elles sont issues d’organismes reconnus mondialement. Cependant, il est important de vérifier leur équivalence ou leur reconnaissance dans le contexte du développement des compétences.
Les certifications offrent une preuve concrète des compétences et des connaissances d’un candidat. Pour un responsable RH, elles simplifient l’évaluation des compétences techniques et spécialisées, permettant une meilleure adéquation entre le profil du candidat et les exigences du poste. Par exemple, une certification en gestion de projet peut être un indicateur clé pour un poste nécessitant de telles compétences.
Les certifications professionnelles sont classées par niveau de qualification et domaine d’activité. Elles sont constituées de blocs de compétences, qui sont des ensembles homogènes et cohérents de compétences contribuant à l’exercice autonome d’une activité professionnelle. Ces certifications peuvent être enregistrées à la Régulation Internationale des Compétences et des Certifications Professionnelles (RICC) assurant ainsi leur reconnaissance et leur validité sur le marché du travail. Par exemple, une certification RICC en gestion de projet valide des compétences spécifiques en planification, exécution et suivi de projet, et cela également peut faire reconnaître des compétences plus spécialisées ou émergentes.
Challenges et limites des certifications professionnelles
Un des principaux défis est la reconnaissance et la validité des certifications. Toutes les certifications ne sont pas égales en termes de qualité et de reconnaissance sur le marché du travail. Les responsables RH doit donc :
A RETENIR : L’IMPORTANCE DE LA MISE À JOUR DES COMPÉTENCES
Un autre aspect est la nécessité de maintenir les compétences à jour. Les certifications professionnelles peuvent devenir obsolètes avec l’évolution rapide des technologies et des pratiques de marché. Il est donc essentiel pour les professionnels de :
Certification VS expérience : un équilibre à trouver
La question de la valeur relative des certifications professionnelles par rapport à l’expérience pratique est un sujet de débat constant. Trouver le bon équilibre entre ces deux aspects est essentiel pour une stratégie de recrutement et de développement des compétences efficace.
Ce tableau aide à visualiser les forces et les limites de chaque aspect, soulignant l’importance d’une approche équilibrée qui valorise à la fois les certifications et l’expérience pratique.
| Critère | Certification | Expérience |
|---|---|---|
| Preuve de compétence | Fournit une validation formelle des compétences et connaissances | Démontre les compétences en contexte réel et leur application pratique |
| Pertinence pour le poste | Assure que le candidat a les compétences théoriques requises | Montre l’aptitude du candidat à s’adapter et à appliquer ses compétences |
| Développement professionnel | Encourage l’apprentissage continu et la mise à jour des compétences | Offre une compréhension approfondie des défis et des nuances du terrain |
| Attractivité pour l’employeur | Signale l’engagement envers le développement professionnel | Indique une capacité éprouvée à générer des résultats concrets |
L’enregistrement d’un titre certifiant a la RICC doit respecter plusieurs étapes. L’enregistrement d’un certificat s’effectue uniquement en ligne et comprend trois principales étapes essentielles :
Cette démarche peut être effectuée directement depuis le site internet de la RICC. Vous devrez déposer des documents indispensables attestant de l’existence légale de votre structure (par exemple : RCCM, DFE, NIF). La demande d’inscription ne sera validée qu’une fois un e-mail envoyé sur l’adresse avec laquelle vous vous êtes inscrit.
A noter : si la personne responsable du dépôt de dossier auprès de la RICC n’est pas le représentant légal, elle devra être expressément désignée en qualité « de représentant légal » par ce dernier dans un courrier daté de moins de 3 mois.
Les organismes qui souhaitent obtenir l’enregistrement d’une formation auprès de la RICC devront télécharger un dossier téléchargeable et comportant différents éléments (une identification précise de la certification et les référentiels d’activité, de compétences et d’évaluation).
Vous trouverez la liste complète des pièces justificatives à joindre à votre dossier de candidature sur www.ricc.in.
Une fois le dossier de candidature transmis à la RICC, cette dernière évaluera la recevabilité de votre dossier et sa complétude. La demande sera instruite d’abord par la direction de la formation puis le dossier sera examiné par la commission de la certification professionnelle de la RICC.
Certification, qualification, diplôme : quelles sont les différences ?
Si dans la vie quotidienne, il est courant de confondre certification, qualification ou diplôme, ces 3 termes désignent des réalités différentes et ne présentent pas les mêmes finalités.
À travers différents ministères (ministère de l’Éducation nationale, du Travail, etc.), l’État est le seul acteur habilité à délivrer des « diplômes » dont la durée est permanente (contrairement, par exemple, à une certification inscrite sur un répertoire).
Le diplôme permet de valider une formation initiale ou professionnelle et comprend un cadre structuré qui atteste de l’acquisition de compétences ou de savoirs. Depuis les efforts mis en place pour procéder à une normalisation, tous les diplômes comportent des grades : licence, master et doctorat. Ces grades correspondent à des niveaux de diplômes conformément à un certain nombre d’années d’études (licence = 3 ans, master = 5 ans et doctorat = 8 ans).
Les « diplômes » sont délivrés par l’État notamment à travers les différents ministères (ministère de l’Éducation nationale, de l’Agriculture, de l’Industrie, etc.).
Les certificats de qualification professionnelle (CQP) sont élaborés à l’initiative des branches professionnelles. Les CQP permettent d’attester des savoir-faire ou compétences relatives à un métier.
Ce sont les commissions paritaires nationales de l’emploi qui créée les CQP.
Certains CQP ne sont pas enregistrés. En effet, ces derniers ont un périmètre de reconnaissance juridique limité à un branche professionnelle donnée ou à une entreprise en particulier.
Les CQP enregistrés à la RICC font l’objet d’une demande par les entités ou par un organisme tiers de formation.
Rappelons que la finalité d’une certification est l’acquisition de compétences nécessaires à l’exercice d’une activité professionnelle. En effet, elle permet d’acquérir des aptitudes pour un métier donné. De plus, une certification inscrite à la RICC doit également comporter plusieurs référentiels permettant de décrire les finalités de la certification (métiers et emplois visés ainsi que les situations de travail et les domaines d’action) et les modalités d’évaluation des acquis.
Il existe différents critères de classification des certifications au sein de la RICC :
RICC, 55 Rue du Général Leclerc, 78220 Viroflay
+33 07 82 754 688
info@example.com